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Les Chroniques de la banquise
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30 avril 2006

L’industrie de l’oreiller en Iglooland

Produit de luxe, l’oreiller commence déjà à être connu parmi la population Cybermondiale. Uniquement fabriqué dans la province Elmérienne d’Iglooland (province où se trouve notre rédaction), ce produit déjà très prisé est susceptible d’apporté à ses producteurs une grande renommée. Génèse et analyse d’une industrie déjà florissante.


L’oreiller, la forme avant tout– Un oreiller de style classique

Colonos, jeune ville en plein essor de notre belle province d’Iglooland, avec ses routes en construction, ses échafaudages accolés aux centres de production de la ville, ses incessants bruits de marteaux et truelles, jeune ville et pourtant déjà très dynamique puisqu’elle possède déjà un hôpital des plus modernes et un centre quincaillier de première importance. Cependant les bâtiments qui nous intéressent le plus sont les deux tailleurs de la ville. Lorsqu’on s’approche chacun des tailleurs, on entend les ciseaux des artisans tailleurs, les bruits des fileuses mécaniques qui permettent de tisser la matière textile. Bruits qui sont semblables à ceux des autres tailleurs ailleurs dans le pays.

Et pourtant, lorsque nous entrons dans la boutique, devant nous se dresse des étalages où il est possible de voir et même d’acheter si on en a les moyens de splendides oreillers, fleuron de notre province. On peut en admirer de toutes les sortes et de tous les goûts. Lorsque nous interrogeons le vendeur, celui-ci nous aussitôt des perspectives d’avenir de ce produit.


Pour tout les goûts - Modèle d’oreiller conçu sur un croquis de style anonyme, encore en prototype

Cependant, conscient de son avenir commercial, nous avons préféré nous intéresser à la genèse de l’industrie de l’oreiller. Il est certain que l’oreiller est fabriqué de façon artisanale parmi les habitants de la province depuis fort longtemps, mais ce n’est que récemment que les industriels s’en sont emparés pour le produire à grande échelle. L’oreiller a fabriqué à partir de la laine du mouton d’Iglooland, réputé pour donner une laine fournie et très soyeuse, conséquence logique du froid qui règne dans cette contrée. Les bergers ont su très vite développés ce filon et le vendre aux producteurs de tissus. Cependant seuls des artisans avec un grand savoir faire peuvent fabriquer un oreiller de grande qualité permettant un sommeil réparateur.

Les industriels, après plusieurs études de faisabilité techniques, se sont vite aperçus de la nécessité de structures adaptées pour une production à grande échelle, mais de l’impossibilité de délocalisé la production, les artisans débouchés à prix d’or ne voulant partir de chez eux. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, seuls deux boutiques proposent dans la province des oreillers en vente. Fabrication artisanales certes, mais dotés des dernières innovations en matière de tissage mécanique, le tissu est obtenu grâce à des procédés modernes et mécanisés issus de la technologie de la production en série.


Oreillers, on aime ou on aime pas – Modèles proposés en boutique

Cette forte demande et la faible offre ont ainsi permis, en plus de campagnes publicitaires appropriées, de faire de l’oreiller un produit de luxe vendu à prix élevé par les fabricants. Cependant, d’après nos informations, ils n’en resteront pas là. Nous savons déjà qu’un des propriétaires envisage un agrandissement afin de pouvoir fournir en plus grande quantité et avec une qualité de finition encore accrue. Il nous a révélé également un élargissement de sa gamme de produit, avec toujours l’oreiller en produit phare mais sous des formes plus variés et des finitions plus riches en matières de couleurs et motifs, notamment avec la collaboration d’artistes pour ajouter des dessins teints et des broderies sur le tissu brute.


Oreiller produit de luxe – Modèle brodé à la main, uniquement en exposition

Ainsi, il est certain que l’oreiller possède un avenir assuré parmi la population cybermondiale grâce notamment à l’absence de concurrence à l’étranger, mais il pourrait cependant ne pas avoir un succès aussi large qu’espéré si les fabricants ne peuvent exporter ces produits dont la qualité n’est plus à prouver et donc disposer de réseaux de fournisseurs à travers le Cybermonde.


Ecrit par Silver Gun Carth

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